En prenant le breakfast du matin je rencontre un jeune couple de français, Julie et Jean-Baptiste qui terminent également leur périple en Inde.
-Qu'est ce qui vous aura le plus marqué dans votre voyage?
-Certainement l'extrême diversité des lieux et des personnes rencontrées.
Au bout d'un mois en Inde il leur tarde de rentrer, d'autant plus que leur organisme a eu du mal à se faire aux nourritures locales. Je me suis fixé une règle : toujours manger quelque chose de cuit, jamais de cru, et ne boire que l'eau en bouteille (ci-contre cuisine de rue) .
-On a payé cher nos excès gourmands..
-Et maintenant que faites vous?
-Et bien on trouve que Bénares ou Varasani c'est un peu déroutant, au fond il n'y a rien à faire...
Je pense la même chose. C'est une ville de contemplatifs et de marchands. Il faut prendre le temps de laisser la magie du lieu opérer, regarder, sentir. (ci-contre, repos des sadou)
Le débordement du Gange empêche la longue promenade le long des ghats sur lesquels se concentre habituellement la vie de la cité. Les foyers d'incinération sont éteints. Je distingue sur le fleuve une barque chargée de bois. Ce sont les « Doms », la caste chargée des incinérations, qui reconstituent leurs provision de bois.
bain rituel |
le Gange déborde |
En fin d'après midi une voiture vient me chercher pour me conduire à la gare. Le chauffeur se faufile avec une habileté que nous n'aurions pas, à travers une circulation terriblement dense de vélos, de rickshaw de piétons .
Le train est à l'heure et le prix du billet inclus un poulet au curry...un peu liquide.
A Delhi la visite du musée archéologique est passionnante.
En sortant je vois un article de journal qui fait état de tensions importantes sur la frontière avec le cachemire. Je songe à la paix que Ashoka avait su faire régner.
Ashoka |
presse |
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